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Reddition de comptes 2024 : Guy Mafuta salue un débat “sans tabou” entre députés, la Cour des comptes et le ministre des Finances

 La Commission économique, financière et de contrôle (ECOFIN) de l’Assemblée nationale a poursuivi, jeudi 20 novembre, l’examen approfondi de la loi de reddition de comptes de l’exercice 2024. À l’issue de la séance organisée à l’hôtel Béatrice, le président de cette commission, Guy Mafuta Kabongo, a livré les grandes lignes d’un échange qu’il qualifie d' “intense” et de “constructif”.


Les députés ont d’abord auditionné le premier président de la Cour des comptes, invité en sa qualité de conseiller de l’Assemblée nationale. L’institution supérieure de contrôle ayant déjà analysé la reddition de comptes et formulé des recommandations, il était essentiel, selon Guy Mafuta, que les élus puissent “écouter, comprendre et interroger” les conclusions de ce rapport.


La commission a ensuite entendu le ministre des Finances, Doudou Fwamba, venu présenter “l’économie générale” de la reddition de comptes 2024, en particulier la partie relative aux recettes. L’exercice, a rappelé le président de l’ECOFIN, s’inscrit dans une “obligation constitutionnelle” de recevabilité du budget exécuté par le gouvernement.


Pendant plus de quatre heures, les élus ont passé en revue les prévisions, les performances et les contre-performances enregistrées durant l’exercice 2024. Un examen que Guy Mafuta décrit comme “sans tabou”, où aucune ligne de dépense n’a été épargnée. Il affirme que les interventions ont mis en exergue la volonté des députés “d’assurer équité et justice dans la répartition des investissements publics à travers l’ensemble du territoire”. L’élu de Tshikapa a rappelé que “c’est un budget national” qui doit bénéficier autant à Goma qu’au Kwango ou à Ariwara.


Le ministre des Finances a, pour sa part, reconnu la responsabilité conjointe du gouvernement et du Parlement dans la gouvernance budgétaire. Il a appelé les élus à “s’assumer”pleinement en tant qu’autorité budgétaire.


Guy Mafuta a insisté sur la nécessité d’un contrôle budgétaire permanent. Il a affirmé qu’il vaut mieux “limiter les dégâts en cours de gestion plutôt qu’attendre la fin de l’exercice”. Le patron de l’ECOFIN à la Chambre basse du Parlement a annoncé que dès le premier trimestre 2026, les ministres du Budget et des Finances seront à nouveau convoqués pour fournir des indications sur l’exécution du budget en cours.


La commission ECOFIN poursuivra ses travaux ce vendredi avec l’audition des différentes régies financières ainsi que des services publics qui mobilisent et consomment les ressources de l’État.


Charles Masudi 


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