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Sur le boulevard du 30 Juin, plusieurs véhicules ont été arrêtés afin de permettre aux agents de l’ordre de vérifier un à un les permis de conduire. La police, qui assure ne pratiquer aucune tracasserie, demande simplement aux conducteurs de présenter leur document. En cas d’absence de permis, le véhicule est mis de côté pour des explications.
Ce contrôle rigoureux provoque toutefois d’importants embouteillages sur cette artère majeure de la capitale.
Les conducteurs en règle saluent l’initiative et rappellent l’importance de ce document. "Je suis très à l’aise car j’ai rempli mon devoir civique. L’État nous a demandé d’acheter nos permis, et voilà, j’ai le mien", témoigne un automobiliste.
Un autre chauffeur estime néanmoins que la méthode de contrôle pénalise les usagers : "Ce n’est pas de cette façon qu’on devrait contrôler. Les deux conducteurs devant nous ne sont pas en ordre et voilà comment on est bloqués", regrette-t-il.
Malgré le dispositif policier, certains automobilistes profitent d’un moment de distraction des agents pour s’échapper.
Sur le terrain, le transport en commun est quasi inexistant : seuls les véhicules privés circulent sur le boulevard. De nombreux usagers sont forcés de parcourir de longues distances à pied, faute de transport disponible.
"Nous avons marché de l’avenue de la Libération jusqu’à la Gare centrale. On nous a surpris. Nous demandons à l’État de prendre ses responsabilités", déplore un citoyen.
Certains relèvent également le non-respect d’autres mesures pourtant annoncées par les autorités. Les motos, officiellement interdites à Gombe, y circulent encore.
"On a l’impression que les décisions du chef de l’État ne sont pas respectées", s’inquiète un usager.
Le permis de conduire reste un document essentiel, et tout chauffeur doit en être muni. L’opération de contrôle va se poursuivre conformément aux instructions de la hiérarchie. Tout faux permis sera confisqué, et tout contrevenant sanctionné.
D.M
