Le judo congolais s'apprête à vivre un moment fort de son histoire. Le prestigieux tournoi international des pays francophones de judo tiendra sa deuxième édition le 25 décembre prochain au complexe omnisport du stade Tata Raphaël, à Kinshasa. L’événement promet d’être une véritable vitrine du savoir-faire sportif francophone et de l’hospitalité congolaise.
Ce vendredi, Maître Nicolas Liyanza Likwale, coordonnateur national des activités de judo et figure de proue de la discipline en RDC, s’est rendu auprès de l’administrateur gestionnaire du stade Tata Raphaël pour lui présenter le cahier des charges de l’événement. Une rencontre de travail approfondie s’est tenue pendant plus d’une heure, au cours de laquelle les deux responsables ont passé en revue tous les aspects techniques et logistiques nécessaires à la réussite de cette compétition d’envergure internationale.
Parmi les points forts visités lors de cette mission, le restaurant du complexe, récemment rénové, a particulièrement retenu l’attention. Avec une capacité d’accueil de 700 personnes, il se positionne comme un atout majeur pour la restauration des délégations venues de plusieurs pays francophones.
Une organisation déjà en marche
Au sein de la Fédération Congolaise de Judo, le travail est déjà lancé. Nous mettons tout en œuvre pour que cette édition soit à la hauteur des attentes , a affirmé Maître Nicolas Liyanza. Il a également souligné l’importance du soutien des autorités nationales : Cet événement vend la bonne image du pays. Il est donc essentiel que les pouvoirs publics nous accompagnent dans cette dynamique.
En effet, le judo est l’un des sports les plus populaires en République démocratique du Congo. Il compte un vivier important de pratiquants, des clubs dynamiques à travers tout le territoire et une jeunesse passionnée en quête de reconnaissance sur les scènes continentale et internationale.
Un enjeu sportif, mais aussi diplomatique
Accueillir un tel tournoi n’est pas uniquement une affaire de sport. C’est également une opportunité de renforcer les liens entre pays francophones, de promouvoir la paix à travers le sport, et de placer la RDC sur l’échiquier international du judo. Pour les organisateurs, chaque détail compte : du respect des normes techniques à l’hébergement des athlètes, en passant par la sécurité, la communication et la logistique.
Avec les infrastructures du stade Tata Raphaël, l’un des sites historiques du sport congolais, et l’engagement visible des autorités sportives, tous les voyants semblent au vert pour que la deuxième édition du Tournoi international des pays francophones de judo soit un franc succès.

