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Nominations au MINESURSI : la ministre Sombo accusée de clientélisme et de règlements de comptes

 

Plusieurs voix se sont élevées pour dénoncer avec véhémence le modus operandi de l’actuelle ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Madame Marie-Thérèse Sombo Ayanne. Les dernières nominations au sein des comités de gestion de différents instituts supérieurs et universités constituent la goutte d’eau qui a fait déborder le vase.


En effet, plus de deux ans après son avènement à la tête de ce méga-ministère, un constat s’impose, selon plusieurs cadres de l’Enseignement supérieur et universitaire ayant requis l’anonymat : aucun projet pragmatique et ambitieux susceptible de propulser ce sous-secteur pourtant stratégique, en dehors d’une chasse systématique à tous ceux qui avaient été nommés par son prédécesseur, quel que soit leur rendement.


Cette situation s’est illustrée, selon ces sources, à travers le dernier arrêté ministériel portant nomination des membres des comités de gestion à l’Université de Kinshasa, à la Haute École de Commerce (ex-ISC/Gombe), à l’Institut supérieur des statistiques, à l’UNISIC (ex-IFASIC), ainsi que dans plusieurs autres établissements d’enseignement supérieur et universitaire. À cela s’ajoute le cas de l’Intendance générale de l’ESU, où l’ensemble du comité de gestion aurait été suspendu et remplacé sans respect des procédures établies.


Il suffirait, à en croire ces mêmes sources, qu’une personne ait été nommée sous l’ancien ministre Muhindo Nzangi ou qu’elle lui soit réputée proche pour être écartée au profit de membres du cercle relationnel de l’actuelle ministre. Une réalité jugée préoccupante dans un pays se réclamant de l’État de droit, mais où le clientélisme, le fanatisme et le règlement de comptes semblent parfois prendre le pas sur l’objectivité administrative.


Par ailleurs, plusieurs agents du ministère de l’Enseignement supérieur et universitaire dénoncent également un manque de considération de la part de leur autorité de tutelle. Ils l’accusent de ne pas répondre aux correspondances, y compris celles revêtant un caractère urgent. Cette attitude, perçue comme condescendante, les laisse perplexes et alimente un climat de frustration quant à la posture à adopter face à une hiérarchie qu’ils estiment distante.


In globo, un malaise profond semble s’être installé au sein de ce ministère, qui, selon de nombreux observateurs, mérite mieux en matière de gouvernance et de vision stratégique. Dossier à suivre.


Odrad Opala Mukuna et Le Tremplin

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