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Selon le communiqué officiel du Gouverneur du Maniema, Mussa Kabwankubi Moïse, les assaillants ont ouvert le feu sur un cortège de sécurité, érigé des barricades et paralysé la circulation, empêchant la population de vaquer librement à ses activités. D’après les déclarations des insurgés, cette attaque serait motivée par une prétendue vengeance après qu’un fils de Sadam aurait été battu par des patrouilleurs dans la nuit du 13 au 14 août. Cependant, aucune précision n’a été apportée quant à l’identité de la victime, au lieu de l’incident ou à l’hôpital où elle aurait été internée.
Bilan provisoire
Le bilan encore provisoire fait état de pertes en vies humaines dans les deux camps, de disparus, de blessés, d’une dizaine de personnes capturées ainsi que de dégâts matériels importants. Les autorités affirment toutefois que la situation est désormais sous contrôle des forces de l’ordre.
Mesures sécuritaires
Pour éviter toute escalade, le Gouverneur a annoncé un ensemble de mesures :
1. Couvre-feu : De 20h30 à 05h00 sur toute l’étendue de la ville de Kindu, avec seule exception pour les véhicules transportant des malades.
2. Collaboration citoyenne : La population est appelée à signaler tout mouvement suspect aux numéros verts dédiés (Vodacom : 083 222 3066, Orange : 085 52 944 44).
3. Retour au cantonnement : Les Wazalendo du camp Katako doivent regagner leur site.
4. Mise en garde : Les autres Wazalendo de la province sont exhortés à ne pas répondre aux appels du groupe insurgé.
Dans son message, le Gouverneur a insisté sur le calme, la collaboration avec les services de sécurité et la détermination des autorités à traduire devant la justice tous les auteurs et complices de ce qu’il qualifie de “mouvement insurrectionnel”.
Rédaction
