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FECOFA : Saisie de comptes, blocage électoral et menace de glissement pour le CONOR

 La Fédération Congolaise de Football Association (FECOFA) traverse une zone de turbulences majeures. Dans un communiqué officiel publié ce 2 août 2025, le Comité de Normalisation (CONOR), en concertation avec la FIFA, la CAF, la Commission Électorale (CE) et la Commission de Recours Électoral (CRE), annonce la suspension de la feuille de route électorale en raison d’un cas de force majeure : la saisie de ses comptes bancaires par la société O'Neills Irish International Sports Company Limited.


Cette décision concerne les élections 2024-2025, prévues pour renouveler les instances dirigeantes des trois Ligues Nationales, à savoir la Ligue Nationale de Football (LINAFOOT), la Ligue Nationale de Football Féminin (LINAFF) et la Ligue Nationale de Football des Jeunes (LINAFJ), ainsi que le Comité exécutif de la FECOFA.

Un différend contractuel aux conséquences étendues

À l’origine de ce blocage, un partenariat conclu en 2019 entre la FECOFA et la firme O’Neills, qui n’a pas été poursuivi. Le litige a débouché en 2023 sur une procédure judiciaire engagée par la société irlandaise devant le Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Gombe, enregistrée sous le numéro RRE 1450. La saisie conservatoire opérée sur les comptes bancaires de la FECOFA empêche désormais toute opération financière, y compris celles liées à l’organisation des élections.


Selon des sources internes à la Fédération contactées par Le Tremplin, cette situation a entraîné un retard dans le paiement de quelques mois de salaire au personnel administratif.

Un glissement inévitable du mandat du CONOR

Ce gel des comptes compromet également le calendrier électoral établi, laissant entrevoir un glissement probable du mandat du CONOR, dirigé par Mme Belinda Luntadila Nzuzi, dont le terme était initialement fixé à décembre 2025. Un scénario que redoutent les observateurs du football congolais, alors que la transition attendue depuis plusieurs mois tarde à se matérialiser.


Cependant, l’étroite collaboration entre le CONOR et les commissions électorales, consolidée depuis l’arrivée de Mme Belinda, laisse espérer une reprise rapide du processus dès que les ressources financières seront débloquées. Tous les regards restent tournés vers l’issue du litige judiciaire, désormais seul verrou à la relance de l’agenda électoral.



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