Ce départ à l’étranger intervient sur fond d’une saga judiciaire. Condamné en mai par la Cour constitutionnelle dans un procès qualifié de « politique » par son parti, Matata serait, selon le LGD, victime d’un "arrêt inconstitutionnel ", " inapplicable " et révélateur d’" une honte pour la justice congolaise devenue un appendice du pouvoir exécutif ". Le parti évoque également des accusations graves à son encontre, allant de la " torture morale et physique » à un présumé « empoisonnement ", sans oublier les pressions exercées sur ses proches.
Malgré cet exil, le LGD assure que Matata Ponyo reste mobilisé. "Il continuera son combat jusqu’à l’avènement d’un État de droit ", déclare Tshamala, qui appelle à une « refondation de l’action politique » aux côtés de structures comme l’ASSEINCO et l’ESCC. Le message du parti se veut clair : « Nous devons refonder notre capacité d’agir ensemble pour l’intérêt commun. »
ST