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À peine arrivé dans la ville de Kananga ce 2 décembre 2025, le ministre de la Justice et Garde des sceaux, Guillaume Ngefa Atondoko, s’est rendu directement à la ferme pénitentiaire du Kasaï Central. Une visite express mais hautement symbolique, qui confirme la volonté du gouvernement de promouvoir une justice axée sur la réhabilitation et la dignité humaine.
Sur place, le ministre a découvert une initiative saluée comme exemplaire : un modèle pénitentiaire qui mise sur l’agriculture, la formation et la production pour accompagner les personnes détenues vers la réinsertion sociale. À travers des activités agricoles structurées et un encadrement professionnel, cette ferme se veut un espace où la privation de liberté ne rime pas avec exclusion, mais avec reconstruction.
La prison n’est pas une punition, mais une restriction de liberté destinée à aider chacun à se relever, a rappelé Guillaume Ngefa Atondoko, réaffirmant sa vision d’une justice résolument humanisée.
Sensible aux défis et besoins exprimés lors de sa visite, le ministre s’est engagé à saisir le gouvernement central pour un appui renforcé. Il entend également impliquer les ministères sectoriels concernés afin de consolider ce modèle et, à terme, en faire une référence nationale en matière de réhabilitation.
Pour le ministre, la voie est claire : favoriser un système pénitentiaire qui libère par la formation, valorise l’humain et prépare un retour responsable au sein de la société. “Une justice humanisée, qui libère et réinsère, voilà la voie que nous devons suivre”, a-t-il insisté.
Cette démarche s’inscrit dans une vision plus large de transformation du système carcéral congolais, où la lutte contre la récidive passe par l’éducation, le travail et l’autonomisation.
Le Tremplin
