Amos Mbayo Kitenge, réélu vendredi 14 novembre 2025 pour un troisième mandat à la tête du Comité Olympique Congolais (COC), a été enlevé dans la soirée par des hommes en tenue militaire présentés comme appartenant à la Garde républicaine, selon plusieurs médias ayant couvert l’élection.
L’ancien ministre des Sports avait organisé ce scrutin sous la supervision du Comité International Olympique (CIO), qui n’avait soulevé aucune réserve quant au déroulement du processus électoral. De son côté, le ministère des Sports avait suspendu la tenue des élections, évoquant la nécessité d’apurer les contestations de certains candidats invalidés par la commission électorale, lesquels dénonçaient des irrégularités supposées contraires aux textes.
Amos Mbayo, invoquant le principe de non-ingérence, avait choisi de suivre les recommandations de l’ACNOA et du CIO, qui avaient validé les décisions de la commission électorale du COC.
Cet enlèvement, dont les circonstances exactes restent à éclaircir, pourrait avoir des répercussions majeures sur le mouvement sportif congolais, tant sur le plan institutionnel que dans les relations entre le COC, le gouvernement et les instances internationales.
Le Tremplin