À l’occasion du 50ᵉ anniversaire du mythique combat entre Mohammed Ali et George Foreman, Kinshasa s’apprête à célébrer un pan majeur de son histoire sportive et culturelle.
Ce samedi, Déo Kasongo, responsable de DIVO International et organisateur principal des commémorations, a tenu une conférence de presse à l’Hôtel Hilton. Il a salué l’implication des autorités congolaises, en particulier celle du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, et du ministre des Sports, Didier Budimbu, pour leur accompagnement dans la valorisation de cet héritage.
Un nouveau nom pour un lieu chargé d’histoire
L’un des moments marquants de cette annonce concerne le changement de nom du Stade Tata Raphaël, site emblématique du combat du 30 octobre 1974.
Selon Déo Kasongo, à partir de la semaine du 30 octobre 2025, l’infrastructure portera le nom de "Stade Ali Foreman". Il a précisé que seul le stade serait concerné par ce changement, le complexe sportif dans son ensemble conservant son appellation actuelle.
Ce renommage vise à honorer les deux icônes mondiales de la boxe et à inscrire durablement leur mémoire dans le paysage congolais.
Mike Tyson en visite, une dimension personnelle
Présent à Kinshasa pour ces célébrations, Mike Tyson, autre grande figure de la boxe, a partagé avoir effectué des tests ADN révélant des origines congolaises. Une découverte qui confère à sa présence un caractère à la fois personnel et symbolique, renforçant les liens culturels entre la RDC et les figures du sport international.
Une célébration entre mémoire, sport et identité
Les festivités du cinquantenaire du "Combat dans la jungle" s’annoncent ambitieuses. Elles mêleront événements culturels, rencontres sportives et commémorations, dans une volonté de transmission mémorielle et de rayonnement africain.
Aux côtés de Déo Kasongo, plusieurs personnalités ont pris part à cette conférence, dont le général Ferdinand Ilunga Luyoyo, président de la Fédération congolaise de boxe, ainsi que des représentants du monde sportif et institutionnel : Frenchy, Yose Bila, et la CNSSAP.
Le Tremplin