| Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement |
Le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) a exprimé sa satisfaction à la suite de l’annonce, le 27 octobre 2025, par le Président du Conseil des droits de l’homme des Nations unies, l’Ambassadeur Jürg Lauber (Suisse), de la nomination des trois membres de la Commission d’enquête indépendante sur la situation des droits de l’homme dans le Nord-Kivu et le Sud-Kivu.
Cette commission sera composée de M. Arnauld Akodjenou (Bénin), Mme Maxine Marcus (Allemagne/États-Unis) et M. Clément Nyaletsossi Voule (Togo). Leur mandat découle de la résolution S-37/1 du 7 février 2025, adoptée lors de la session extraordinaire du Conseil des droits de l’homme consacrée à la situation dans l’Est de la RDC, ainsi que de la résolution 60/22 du 7 octobre 2025, qui en a précisé les modalités d’application.
Dans un communiqué officiel publié le 28 octobre à Kinshasa, le ministère de la Communication et Médias a indiqué que le gouvernement " salue cette nomination et réaffirme son soutien au mandat confié à la Commission ", laquelle a pour mission d’établir les faits et les responsabilités relatifs aux violations graves des droits humains et du droit international humanitaire commises dans le cadre de l’agression armée en cours dans l’Est du pays.
Le gouvernement congolais a également rappelé que la poursuite des auteurs et commanditaires de ces crimes "constitue une exigence de justice et un impératif de lutte contre l’impunité ". Kinshasa a, à ce titre, réitéré sa disponibilité à coopérer pleinement avec la Commission, dans le respect de la législation nationale et des engagements internationaux de la République.
Le communiqué encourage en outre les membres de la Commission à se rendre "sur le terrain dès que possible " afin de documenter les faits "au plus près des réalités subies par les populations civiles".
Enfin, le Gouvernement a exprimé sa reconnaissance envers le Conseil des droits de l’homme pour son engagement en faveur de la protection des droits humains et de la vérité historique, estimant que ces efforts sont essentiels pour la restauration durable de la paix, de la justice et de la stabilité dans la région des Grands Lacs.
Le Tremplin