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Dans une publication diffusée sur son compte X, l’ex-ministre des Droits humains, ancienne députée nationale et cadre du Front Commun pour le Congo (FCC), Marie-Ange Mushobekwa, affirme faire l’objet de menaces sérieuses contre sa sécurité physique. Selon elle, “plusieurs sources concordantes et dignes de foi, proches du régime en place” l’auraient récemment alertée sur l’existence de projets visant à la faire taire ou à la faire condamner.
Dans son message, Mme Mushobekwa dit avoir initialement “banalisé” ces avertissements, avant qu’une source qu’elle qualifie de “très fiable” ne lui fasse craindre un scénario plus grave. Elle dénonce “ certains piliers du pouvoir” qui, selon elle, seraient en train de “monter une histoire puante” pour l’impliquer et obtenir sa condamnation, avec pour finalité un emprisonnement.
Pressions et tentatives d’intimidation dénoncées
Toujours dans cette publication, la cadre du FCC indique que d’autres personnes au sein du régime préfèreraient plutôt “lui faire peur” pour l’amener à se taire politiquement ou à s’exiler. “On m’aurait surnommée “la grande gueule du FCC” , écrit-elle, en affirmant qu’elle ne compte ni fuir son pays ni s’exiler : “Je n’irai pas vivre à l’étranger. Je ne conçois pas ma vie en dehors de Kinshasa où je réside avec mes enfants et mène une vie normale.”
Marie-Ange Mushobekwa rappelle qu’elle assume son appartenance à l’opposition politique, qu’elle est “haut cadre du FCC” et qu’elle reste “loyale” à l’ancien président Joseph Kabila. Elle précise critiquer le régime en place “de manière démocratique et républicaine” et affirme n’avoir “ jamais projeté de [s’opposer] autrement que par le débat démocratique et la non-violence”.
“Je ne me suiciderai jamais”
Dans son message, l’ex-ministre insiste également sur son refus de toute interprétation ou manipulation d’un éventuel drame : “Quelles que soient les tempêtes qui ont secoué ma vie, je n’ai jamais projeté de me suicider… Que tout le monde le sache déjà… on ne sait jamais !” Elle souligne sa foi catholique pratiquante, estimant que le suicide “ne sera donc jamais une option”.
Marie-Ange Mushobekwa invite enfin les autorités à ne pas craindre une quelconque activité illégale de sa part, affirmant que sa résidence est entourée d’hommes du régime et qu’il serait impossible d’y dissimuler des armes ou tout objet compromettant. “ Laissez-moi tranquille s’il vous plaît. Vous m’avez déjà fait suffisamment de mal entre 2022 et 2025 ”, conclut-elle, en demandant de pouvoir s’occuper de ses enfants.
Le Tremplin
