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La République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda ont franchi une nouvelle étape vers la normalisation de leurs relations, avec la tenue, jeudi 31 juillet, de la toute première réunion du Comité conjoint de suivi de l’Accord de paix signé à Washington le 27 juin dernier. Ce comité est appelé à jouer un rôle central dans la consolidation de la paix entre les deux voisins en assurant " la complémentarité et l’alignement entre les efforts de mise en œuvre" des engagements pris dans la capitale américaine.
Structure permanente de dialogue entre Kinshasa et Kigali, le Comité a pour mission de « répondre à toute violation de l’Accord, en prenant des mesures appropriées pour y remédier ». Il devra également veiller à maintenir un canal de communication actif, dans un contexte régional encore fragile. Ce dispositif sera appuyé par un Mécanisme conjoint de coordination en matière de sécurité, dont la mise en place a également été amorcée à l’occasion de cette réunion inaugurale.
Des partenaires internationaux stratégiques ont pris part aux échanges, parmi lesquels l’Union Africaine, les États-Unis, le Qatar et le Togo, ce dernier jouant le rôle de facilitateur désigné par l’UA. Ces acteurs ont été salués pour leur engagement, les parties exprimant leur reconnaissance pour " les contributions inestimables et les efforts conjoints de l’Union Africaine, des États-Unis d’Amérique et du Qatar". Leur présence témoigne de l’importance accordée à ce processus de paix dans les capitales diplomatiques du monde.
Au terme de cette première rencontre, la RDC et le Rwanda ont adopté les termes de référence du Comité, nommé leurs présidents respectifs et réaffirmé leur volonté de collaborer dans "un esprit pacifique ". Les deux États se sont dits déterminés à s’inscrire dans la continuité des « initiatives en cours en faveur du dialogue et de la paix durable dans la région », en plaçant ce nouveau cadre de suivi au cœur de leurs engagements bilatéraux.
ST
