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Freddy L'A Kombo décorant le chef de l'État |
Depuis quelques jours, le nom de Freddy L’A Kombo, président de la Fédération de karaté-do du Congo (FEKACO), circule dans les couloirs du mouvement sportif et même au-delà. Avocat, président du club de football Union Sportive de Mbandaka et initiateur de la structure “Léopards A'ka moko”, il s’est imposé comme un acteur incontournable du sport congolais. Mais ses innovations et ses gestes inédits dérangent. Au point de susciter une campagne de désinformation et diabolisation visant à ternir son image.
Une affaire montée de toutes pièces ?
Le 16 août, certains médias ont relayé des accusations affirmant que Freddy L’A Kombo a été interpellé le 09 août à la Cité de l’Union africaine pendant trois heures pour “troubles à l’ordre public”. Pourtant, le décalage entre la date supposée des faits et leur diffusion publique interroge : pourquoi cette information surgit-elle au lendemain de la cérémonie où la FEKACO offrait une jeep Suzuki Swift au champion d’Afrique junior (-55 Kg), Nathanaël Kaniki Kalenga ?
Les incohérences sont nombreuses. La source anonyme affirme que L’A Kombo “a elevé la voix ” lors de la réception. Mais c’est précisément parce que le partage était inéquitable qu’il a exprimé son mécontentement. En réalité, sa plainte n’a pas été formulée en public mais dans le bureau de l’intendant de la présidence. Son objectif ? Accéder au lieu du partage des enveloppes, puisqu’il est celui qui connaît les athlètes, afin que chacun reçoive selon son mérite.
Or, le partage effectué n’a obéi à aucun critère de méritocratie. Les montants distribués : 6 000, 5 000, 3 000,2000 dollars , ont été alloués sans tenir compte de la hiérarchie des médailles. Résultat : d'autres véritables champions ont été frustrés, là où la répartition aurait dû stimuler l’émulation.
Des intentions claires, loin de l’argent
Contrairement aux insinuations, Freddy L’A Kombo n’était pas motivé par l’argent. D'ailleurs jusqu'à ce jour,il n'a jamais reçu son enveloppe.S’il l’était, il aurait simplement pris sa part et se serait abstenu de financer sur fonds propres de la FEKACO l’achat du véhicule offert à Nathanaël Kaniki. Mieux encore, c’est sa fédération qui était à l'honneur ce jour là à travers le médaillé d'or kaniki, tout le monde le sait. Et c'est le Président de la fédération de karaté-do qui a décoré le chef de l'Etat en signe de reconnaissance.
Un homme intéressé par l’argent aurait-il eu de tels gestes symboliques, porteurs de valeurs et de patriotisme ?
L’ombre de la cabale
Ses détracteurs vont jusqu’à le qualifier “d’incivique”. Mais la question mérite d’être posée : un incivique peut-il décorer le chef de l’État ?
Peut-il être le premier dirigeant sportif, hors football, à offrir une voiture à un athlète médaillé d’or ?
Peut-il prendre le risque d’organiser le Tournoi de l’Amitié des Pays des Grands Lacs (TAGL) à quelques mois de la prise de Goma, dans un contexte sécuritaire tendu ?
Peut-il co-organiser pour la première fois une activité regroupant plusieurs disciplines pour le chef de l’État à l'occasion de son 60e anniversaire?
Peut-il initier l'Open du Pool Malebo, dédié aux dames et placé sous le haut patronage de la Première Dame ?
Autant de faits qui contredisent l’image qu’on cherche à lui coller.
Un dirigeant qui investit là où d’autres désertent
Rappelons que pour le déplacement au Nigeria, sur 10 membres de la délégation, seuls 5 billets avaient été pris en charge par le ministère. Les autres frais, billets, séjour, droits de participation, ont été assumés par la FEKACO et son président. C’est grâce à cet investissement que la RDC a remporté la première médaille d’or de son histoire en karaté, une fierté nationale.
Face à ce contraste, on ne peut que s’interroger : pourquoi ceux qui n’ont rien investi dans la préparation des athlètes consacrent-ils aujourd’hui autant d’énergie à salir celui qui a tant donné ?
Sport, diplomatie et vision
Au-delà des polémiques, Freddy L’A Kombo incarne un leadership sportif visionnaire. Avec le TAGL à Goma, reconnu par l’Union des Fédérations africaines de karaté (UFAK), il promeut la paix, la fraternité et l’excellence à travers le sport. Ses actions contribuent à renforcer la diplomatie sportive de la RDC et à offrir une plateforme unique aux jeunes athlètes de la région.
À qui profite cette campagne de sape contre Freddy L’A Kombo ?
La question reste entière. Mais une chose est sûre : ses innovations dérangent parce qu’elles réussissent. Au lieu de combattre l’excellence ou alors vouloir chercher le bouc émissaire pour le sanctionner comme ça se mijote dans certains bureaux des personnes bien identifiées,il est temps de l’encourager. Car Freddy L’A Kombo est, à travers son engagement et son esprit d’initiative, une fierté du sport congolais en général et du karaté en particulier. Comparer le karaté avant L'A Kombo et celui d'aujourd'hui, c'est le jour et la nuit.