Une performance encourageante dans un contexte difficile
Dans un pays où le sport scolaire est souvent relégué au second plan, les jeunes athlètes congolais ont fait preuve d’un talent remarquable. Au total, la RDC a remporté 2 médailles d’or, 4 d’argent et 2 de bronze, réparties comme suit :
Basket-ball : 1 médaille d’or
Athlétisme : 1 médaille d’or et 1 d’argent
Lutte : 2 médailles d’argent et 1 de bronze
Boxe : 1 médaille d’argent et 1 de bronze
La révélation congolaise de cette édition reste sans conteste Mardochée Kanyinda, jeune athlète qui a offert à lui seul deux médailles à son pays : une en or et une en argent. Un exploit qui met en lumière l’importance de l’encadrement technique et du soutien logistique au sport scolaire congolais.
Un événement historique pour le sport africain
Organisés dans les villes algériennes d’Annaba, Constantine, Sétif, Skikda, et Alger (pour les épreuves de tennis), ces premiers Jeux africains scolaires ont marqué une étape majeure dans l'histoire du sport continental. Pas moins de 1.700 jeunes athlètes issus de 47 pays africains y ont pris part, accompagnés de 2.500 délégués, membres de l’Association des Comités Nationaux Olympiques Africains (ACNOA), représentants des 50 comités nationaux olympiques, arbitres et observateurs.
Selon l’ACNOA, cet événement est “la concrétisation d’un rêve africain”, lancé officiellement lors des Jeux olympiques de Paris en 2024. L’objectif est de bâtir un écosystème sportif durable en Afrique, centré sur la formation, la détection des talents et l’éducation par le sport dès le plus jeune âge.
L’Algérie sur le toit du continent
Pays hôte de la compétition, l’Algérie a dominé le classement général avec un total impressionnant de 244 médailles, dont 103 en or, 80 en argent et 61 en bronze. Une démonstration de puissance qui reflète l’importance que le pays accorde à la promotion du sport scolaire.
Et maintenant ?
Pour la RDC, cette 9e place constitue une base solide. Elle démontre que malgré le manque de moyens, des résultats peuvent être obtenus avec un encadrement minimal. Les autorités sportives et étatiques sont appelées à capitaliser sur cet élan, en offrant un accueil digne à ces jeunes ambassadeurs du sport national, mais surtout en soutenant durablement les fédérations dans leurs programmes scolaires.
Ce premier rendez-vous continental n’était pas qu’une compétition, mais bien le début d’un nouveau chapitre pour le sport en Afrique. Et la RDC a, elle aussi, sa page à écrire.