Le vice-président du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), Aubin Minaku, est monté au créneau ce dimanche 20 juillet 2025 à travers une série de déclarations publiées sur le réseau social X (anciennement Twitter), pour insister sur la nécessité d’un dialogue politique global comme seule issue durable à la crise multidimensionnelle que traverse la République démocratique du Congo depuis 2020.
L’ancien président de l’Assemblée nationale, cadre influent du parti de Joseph Kabila, considère la déclaration de principe signée le 19 juillet à Doha entre le gouvernement congolais et l’Alliance Fleuve Congo/M23 comme une étape intermédiaire, qui ne saurait suffire à elle seule pour rétablir la paix et la stabilité.
Le Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie réaffirme depuis plusieurs mois déjà que seul un dialogue inclusif et global constitue la solution durable pour sortir notre pays de la crise profonde qu’il traverse depuis 2020 , a-t-il écrit.
Tout en saluant la démarche diplomatique en cours, Minaku met en garde contre les illusions d’un règlement partiel ou précipité du conflit, sans implication de toutes les forces vives de la Nation.
La déclaration de principe du 19 juillet entre le gouvernement congolais et l’AFC/M23 ne peut être considérée que comme une étape intermédiaire, qui doit nécessairement ouvrir la voie à un dialogue global approfondi , insiste-t-il.
Dans un ton résolument républicain, le vice-président du PPRD appelle les patriotes congolais à soutenir l’option du dialogue pour éviter à la population les affres des crises répétées, aggravées par la mauvaise gouvernance et la corruption systémique, deux maux qu’il pointe également du doigt dans ses publications.
Chaque patriote engagé se doit d’appuyer cette perspective de dialogue, seul moyen d’épargner à notre peuple des conséquences néfastes des crises multiformes et récurrentes ainsi que des conséquences malheureuses de la mauvaise gouvernance et de la corruption systémique , conclut Minaku.
Alors que les regards restent tournés vers la mise en œuvre des engagements pris à Doha, la position exprimée par le PPRD vient relancer le débat sur la nécessité d’un cadre politique plus large pour traiter à la fois les causes profondes de l’instabilité dans l’Est, mais aussi les défis internes de gouvernance qui minent le pays.
Tom's Kapaya