En marge des préparatifs, un protocole d’accord a été signé entre les présidents du Sénat et de l’Assemblée nationale, respectivement Vital Kamerhe et Jean-Michel Sama Lukonde, et le secrétaire général de l’UPA, Idi Gado Boubacar. Cet acte officialise l’engagement du pays à garantir les conditions diplomatiques et logistiques nécessaires pour la réussite de cette grande messe parlementaire africaine.
Les conditions que nous avons trouvées ici nous paraissent idéales », s’est félicité Idi Gado Boubacar devant la presse. « Nous avons fait un travail administratif approfondi et nous sommes satisfaits des dispositions qui sont prises , a-t-il ajouté, saluant l’efficacité de l’organisation congolaise. Une marque de confiance qui témoigne de la crédibilité retrouvée des institutions parlementaires congolaises sur la scène africaine. Les travaux de cette 47ᵉ conférence seront orientés autour de thématiques majeures qui préoccupent l’ensemble du continent. Il s’agira notamment de la souveraineté nationale, de la gouvernance, du numérique, de l’autonomisation énergétique, mais aussi des droits des femmes.
Ce sont des questions qui intéressent l’ensemble des États africains. C’est donc autour de ces questions importantes que les débats seront menés , a précisé le secrétaire général de l’UPA.
Au-delà des discours, l’événement de Kinshasa s’inscrit dans une dynamique de renforcement de l’intégration parlementaire africaine. Créée en 1976, l’Union Parlementaire Africaine poursuit son engagement en faveur de la coopération interparlementaire et de la promotion des valeurs de gouvernance partagée. L’accueil de cette conférence par la RDC confirme le retour de Kinshasa au centre des grandes décisions continentales.
ST