Mesdames et messieurs, sortez les cartons, pas rouges cette fois, mais électoraux ! Le 30 mai 2025, la FECOFA organise des élections. Oui oui, des vraies, pas celles où le gagnant est connu d’avance depuis le petit-déjeuner. Depuis que Constant Omari a raccroché les crampons de la présidence en 2021, la fédération ressemble un peu à un match sans arbitre : tout le monde crie, personne ne sait qui a marqué.
Heureusement, la FIFA et la CAF sont descendues du ciel (bon, plutôt de Zurich et du Caire) pour mettre en place un Comité de Normalisation, aussi appelé "Conor". Non, ce n’est pas un joueur irlandais, mais un groupe chargé de remettre de l’ordre dans notre football. Depuis, ça sent un peu moins le hors-jeu administratif.
Le calendrier électoral est aussi long qu’un match avec prolongations ET tirs au but. Des élections locales, des dépôts de candidatures, des recours, des listes, des campagnes… Bref, même la CAN est plus rapide à organiser. Mais soyons positifs : c’est la preuve qu’on veut faire les choses bien. Enfin, on espère.
Et dans tout ça, Constant Omari reste dans les tribunes. Il ne joue plus, mais commente encore. Il appelle à l’unité, comme un ancien coach qui dit à ses joueurs : “Ne vous tapez pas dessus, tapez dans le ballon.”
Ce scrutin est crucial. Pourquoi ? Parce qu’on en a marre du football congolais qui dribble sur place. Il est temps de passer à l’attaque, avec un vrai comité exécutif, pas une équipe intérimaire qui fait du surplace comme un joueur qui a oublié le but de l’autre côté du terrain.
Alors, que le meilleur gagne. Et surtout, qu’il pense au football, pas à sa chaise en cuir à la FECOFA. On veut des terrains, des jeunes formés, des stades remplis, pas seulement des conférences de presse où on nous promet la lune pendant qu’on joue encore dans la poussière.
Rendez-vous le 30 mai ! Et pour une fois, espérons que le match de la FECOFA ne finisse pas en prolongations de confusion…
Gullith Basakisa