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Hier, mardi 12 décembre 2023, en fin d’après-midi, le meeting du Président Moïse Katumbi, candidat n°3, à l’élection présidentielle du 20 décembre prochain a été brutalement interrompu par des extrémistes portant les couleurs du MLC roulant à bord d’une jeep de la police nationale. Ces éléments identifiés par de nombreux témoins sont descendus du véhicule pour jeter des pierres à la population venue nombreuse accueillir et écouter Moïse Katumbi.
Ces assaillants se sont ensuite réfugiés dans les installations de l’Agence Nationale de Renseignement pour échapper à la furie de la population. Dans un second temps, ces assaillants sont revenus assistés par la police dont les tirs à balles réelles ont provoqué une panique indescriptible occasionnant plusieurs blessés parmi lesquels des personnes vulnérables abandonnées au milieu
d’une place en proie à la désolation ainsi qu’un membre de la sécurité rapprochée du candidat n°3. Blessé à la tête, celui-ci a été transporté à l’hôpital pour des soins
appropriés.
Une fois de plus, le Parti Ensemble pour la République et ses alliés, se retrouvent dans la ligne de mire d’un pouvoir médiocre et dépourvu de bilan et d’arguments convaincants, face à un peuple plus que jamais déterminé à se débarrasser de lui.
En recourant à la violence contre le peuple congolais, le pouvoir en place démontre la
peur qui l’envahit de jour en jour.
Les incidents de Moanda font suite à ceux observés dans la même journée à Matadi,
où une jeep du responsable de l’ANR a été déployée pour empêcher le président
Moïse Katumbi de sortir de son hôtel et à Boma où le candidat a tout simplement été
empêché de s’adresser à la population dans le stade de la ville, tel que prévu. La
semaine précédente, des incidents identiques ont eu lieu à Kikwit où la marche du candidat a été la cible de jets de pierres.
Le 28 novembre 2023, un cadre de ENSEMBLE à KINDU, Me Dido Kakisingi, a été tué d’une blessure à la tête. Comme à Moanda, le cortège de Ensemble a été attaqué par des jets de pierres et des tirs à balles réelles. Aucune enquête n’a jusqu’ici été diligentée ni mentionnée. Les assassins n’ont pas été appréhendés et le régime en place, supposé protéger chaque candidat et assurer la sécurité des citoyens, a encore une fois failli.
Le Président Moïse Katumbi dénonce fortement ces attaques aux droits humains et assure la population congolaise que cela n’entamera en rien sa détermination de l’affranchir d’un régime sans bilan qui n’a plus que le recours à la répression comme dernier moyen pour espérer échapper au désastre électoral qui l’attend
inéluctablement.
A 7 jours des élections, Moïse Katumbi lance un appel aux autorités du pays afin
qu’elles reviennent à la raison et cessent les violences et les provocations. C’est ici
l’occasion de rappeler le crime d’état dont a été victime le Porte-parole de notre Parti
Mr Chérubin Okende, assassiné le 13 juillet 2023 à Kinshasa. Et nous n’oublions pas nos prisonniers politiques Salomon Idi Della et Mike Mukebay injustement détenus depuis des mois.
La vie humaine est sacrée et rien ne peut justifier le sang versé des innocents dont le seul crime est de réclamer le changement et une vie meilleure. Moise Katumbi invite les Congolais à ne pas céder aux provocations d’un pouvoir aux abois.
Nous prenons à témoin les différentes organisations encadrant le processus en cours, ainsi que les communautés tant nationale qu’internationale, au sujet de l’acharnement et du harcèlement dont le peuple congolais et le candidat numéro 3 font l’objet. Nous exigeons que des enquêtes soient menées afin que les responsabilités soient établies
et que les mesures appropriées soient prises. Un nouveau Congo est possible !
Selon maître Hervé Diakiese, le candidat numéro 3 suspend, jusqu'à nouvel ordre, sa campagne dans l'espace Kasaï à cause de l'intolérance, des messages de haine et des tentatives d'assassinat le visant. Moïse Katumbi devrait se rendre ce mercredi à Kananga.
Charles Masudi
