L’UNC, et les regroupements politiques qui lui sont associés, notamment l’A/A-UNC et AVK 2018, se sont prononcés ce 31 octobre 2025 à travers un message de leur Président National et Autorité morale, Vital Kamerhe Lwa Kanyiginyi Nkingi. Dans ce communiqué, l’UNC “prend acte de la désignation du candidat au poste de Président de l’Assemblée nationale de la République démocratique du Congo à l’issue de la réunion du présidium de la Union sacrée de la Nation du 29 octobre 2025”.
Cette désignation, celle d’Aimé Boji, s’inscrit, selon le texte, “en vertu des dispositions pertinentes de la Charte de l’Union sacrée de la nation, qui confèrent à la haute autorité de référence le pouvoir arbitral”.
Un choix stratégique
La désignation d’Aimé Boji comme candidat de la majorité parlementaire pour la présidence de l’Assemblée nationale intervient dans un moment politique clé. L’élu du Sud-Kivu est reconnu pour sa double expérience : parlementaire (il siège à l’Assemblée depuis plus d’une décennie) et exécutif (ancien ministre du Budget puis de l’Industrie).
Le communiqué de l’UNC réaffirme que l’orientation de la plateforme majorité devait être respectée : “conforme à la résolution de la réunion de la Direction Politique Nationale de l’UNC du 18 octobre 2025”, l’attente étant “les orientations de la haute autorité de référence”.
Unité et à l’engagement
Dans son message, Vital Kamerhe invite les élus, les cadres, les militants et sympathisants de l’UNC, A/A-UNC et AVK 2018 à “resserrer les rangs” autour des “idéaux de paix et de sécurité à l’Est de la République, du social et de la reconstruction de notre pays”.
Cet appel s’inscrit dans un contexte où l’Est de la RDC fait face à de graves défis sécuritaires et humanitaires. Le rôle de l’Assemblée nationale, sous une nouvelle direction, sera probablement scruté à l’aune de cette feuille de route.
La désignation d’Aimé Boji comme candidat unique de la majorité traduit la volonté de la plateforme présidentielle, la Union Sacrée, de proposer un profil à la fois expérimenté et loyal.
L’UNC, par ce communiqué, entend marquer sa cohésion et sa fidélité à la majorité, tout en rappelant sa position d’autorité morale à travers Vital Kamerhe.
Le processus électoral au sein de l’Assemblée nationale devra désormais prendre le relais : confirmation de la candidature, élection proprement dite, puis mise en œuvre du programme. Quel sera le calendrier ? Quel sera le rôle effectif du futur président de l’Assemblée nationale ?
Le message de l’UNC ouvre un nouveau chapitre dans la vie politique du pays. En soutenant la candidature d’Aimé Boji à la présidence de l’Assemblée nationale, l’UNC se pose comme acteur actif de la majorité parlementaire. La balle est désormais dans le camp du Parlement pour traduire ce soutien en choix institutionnel.
Le Tremplin