L’opposant congolais Jean-Marc Kabund a vivement réagi ce mardi après s’être vu refuser l’octroi d’un visa par les autorités sud-africaines. Dans une déclaration publiée sur ses canaux de communication, le président du parti Alliance pour le Changement accuse le régime de Félix Tshisekedi d’avoir influencé cette décision, l’empêchant ainsi de participer à la Conférence internationale sur la paix organisée par la Fondation Thabo Mbeki.
Le régime de Tshisekedi tremble devant la vérité. Sur ordre de cette tyrannie, le gouvernement sud-africain m’a refusé le visa, déplore Kabund, qui qualifie cette mesure de “violation des droits humains”.
Pour l’ancien président intérimaire de l’Assemblée nationale, l’Afrique du Sud, en cédant à ce qu’il considère comme des pressions venues de Kinshasa, s’éloigne de l’héritage politique de Nelson Mandela. “Si le régime tyrannique de Kinshasa demandait au gouvernement sud-africain de traquer les opposants congolais sur son territoire, il le ferait”, a-t-il martelé, accusant Pretoria de se rendre “complice et fossoyeur de la liberté”.
Cette sortie intervient dans un contexte de tensions entre le pouvoir et l’opposition en République démocratique du Congo. De son côté, ni les autorités sud-africaines ni celles de Kinshasa ne se sont encore exprimées publiquement sur ces accusations.
Le Tremplin