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Développement du tennis en fauteuil roulant : la RDC s’inspire de l’expérience kényane


 En marge du tournoi international de tennis sur fauteuil roulant récemment organisé à Nairobi, une rencontre de haut niveau a eu lieu entre Antoine Salomon Mbafu, chef de la délégation congolaise, et Mme Martha Rotich, responsable du tennis en fauteuil roulant au Kenya et membre influente de la Commission Tennis en Fauteuil de la Confédération Africaine de Tennis (CAT).

Ce tête-à-tête a permis un riche échange d’expériences autour des enjeux, des réussites et des perspectives de développement de la discipline sur le continent africain. Pour le représentant congolais, cette entrevue a été d’une grande valeur ajoutée :


 Avec Mme Martha, nous avons eu un bon entretien qui m’a permis d’apprendre beaucoup de choses. Il est très important que nous puissions nous rencontrer régulièrement pour échanger nos expériences en vue du développement du tennis en fauteuil roulant en Afrique. Un grand merci à elle pour son accueil, a confié Antoine Salomon Mbafu.

Le Kenya comme modèle de structuration

L’expérience kényane en matière de structuration du tennis en fauteuil roulant a été au cœur des échanges. Mme Rotich a partagé avec son homologue congolais l’historique de l’introduction de la discipline au Kenya, ainsi que les stratégies qui ont permis à leur fédération de progresser malgré des moyens limités.

Elle a souligné l’importance capitale de l’organisation régulière de compétitions locales et internationales, non seulement pour la montée en niveau des athlètes, mais également pour leur permettre de gagner des points ITF, essentiels pour leur classement international. Une stratégie déjà bien ancrée en Europe et qui devrait, selon elle, être reproduite en Afrique pour réduire l’écart de performance.

Un appel au développement local en RDC

Mme Rotich a  encouragé le délégué congolais à lancer une dynamique similaire en République démocratique du Congo, en misant sur l’organisation de tournois, le réseautage régional et la mise en valeur des athlètes. La visibilité des joueurs passe aussi par ces événements qui deviennent de véritables vitrines pour les sponsors, les institutions et les partenaires internationaux.

La discussion a également porté sur le rôle des États et du secteur privé dans le financement du tennis adapté. Le besoin en sponsoring, en matériel spécialisé et en infrastructures adaptées a été longuement évoqué.

Des défis importants pour la RDC

La pratique du tennis en fauteuil en RDC est encore à ses balbutiements. Les principaux freins identifiés sont :

.le manque d’infrastructures accessibles,

.la rareté de matériel adapté,

.l’absence de sponsoring, et le manque de financement public dédié.

Malgré ce contexte difficile, un signe encourageant a été enregistré cette année avec la participation de Kayembe Kabwebwe Deplick au tournoi de Nairobi, ce qui lui a permis de devenir le premier athlète congolais à obtenir un numéro IPIN auprès de la Fédération Internationale de Tennis (ITF).

Le Tremplin suivra de près les prochaines initiatives de la RDC dans le développement du tennis en fauteuil roulant, un domaine qui mérite d’être renforcé pour une véritable inclusion sportive sur le continent.


Rédaction Le Tremplin

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