Dans une cérémonie empreinte de solennité militaire, le Colonel Esiko Monga a été officiellement installé, lundi, à la tête du Centre d’instruction de Mura, en périphérie de la ville de Likasi, dans la province du Haut-Katanga. Cette nomination stratégique s’inscrit dans le cadre du renforcement des capacités opérationnelles des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), à travers la redynamisation des structures de formation.
La prise de commandement s’est déroulée sous la présidence du général de brigade Bokolomba Bonganda, commandant de la 22e région militaire, chargé des opérations et des renseignements. Agissant sur proposition du chef d’état-major général des FARDC, le général Bokolomba a investi le nouveau chef de centre dans ses fonctions, devant un parterre de cadres militaires, d’instructeurs et d’éléments du rang.
Dans son allocution, le général Bokolomba a rappelé l’importance stratégique du centre d’instruction de Mura dans le dispositif de formation de l’armée congolaise. Ce centre est une pépinière d’élite, un maillon clé dans la montée en puissance de nos forces. Il revient désormais au colonel Esiko Monga de restaurer la discipline, l’excellence et le prestige de cette institution militaire.
S’adressant aux cadres et personnels du centre, le commandant de la 22e région militaire a lancé un appel à la cohésion, à la loyauté et à la rigueur. En effet, le commandant seul ne peut rien. C’est ensemble, dans la discipline et le respect de la hiérarchie, que les FARDC relèveront les défis de la formation militaire moderne.
Le colonel Esiko Monga, officier chevronné ayant fait ses preuves sur plusieurs théâtres d’opérations et dans l’encadrement des troupes, hérite d’un centre au passé glorieux, mais confronté à de nombreux défis. Son mandat s’annonce déterminant pour la relance des activités pédagogiques et tactiques du centre, en adéquation avec les nouvelles orientations du haut commandement des FARDC.
Le Centre d’instruction de Mura a formé, au fil des années, plusieurs générations de soldats et sous-officiers, et demeure un pilier de la préparation opérationnelle dans la région sud-est du pays.
Le Tremplin