Suite à l'incident majeur survenu dans la nuit du 11 au 12 septembre à l’aéroport international de N'djili, la ministre du Portefeuille, Julie Shiku, a convoqué en urgence deux réunions successives avec les directions générales de la Société Nationale d'Électricité (SNEL) et de la Régie des Voies Aériennes (RVA). Au centre des échanges : une exigence de clarté, de mesures correctives immédiates et de responsabilisation sans compromis.
Un incident à haut risque
L’incident, qui a soulevé une vague d’indignation au sein de l’opinion publique, concerne une coupure d’électricité intervenue alors que l’avion transportant le président de la République, Félix Tshisekedi, s’apprêtait à atterrir. Cette panne soudaine a causé un retard de plusieurs minutes dans la manœuvre d’atterrissage, illustrant des failles dans la gestion des infrastructures aéroportuaires critiques.
Responsabilisation exigée au plus haut niveau
Face à la gravité de la situation, la ministre Julie Shiku n’a pas mâché ses mots. Elle a exigé des explications précises sur les circonstances de l’incident ainsi qu’un plan d’action immédiat pour prévenir tout cas similaire à l’avenir.
Des arrestations en cours
Selon des sources proches du dossier, plusieurs responsables de la RVA ont été interpellés à titre préventif dans le cadre de l’enquête en cours. Ces arrestations visent à établir les responsabilités individuelles et institutionnelles ayant conduit à cette défaillance inacceptable.
En attendant les conclusions de l’enquête, le gouvernement veut envoyer un signal fort : la sécurité du président et des citoyens n’est pas négociable.

