C’est à Kinshasa que se sont tenues les discussions décisives, réunissant autour d’une même table le Vice-Premier ministre en charge de la Fonction publique, Jean-Pierre Lihau, ainsi que ses collègues du Budget, Aimé Boji, et de la Santé, Roger Kamba. Les délégués syndicaux du personnel médical, paramédical et administratif y ont également pris part. À l’issue de cette rencontre, les représentants des travailleurs ont salué l’engagement des autorités : Le gouvernement s’est engagé à répondre à plusieurs revendications jugées prioritaires », ont-ils déclaré.
Parmi les avancées notables obtenues figurent : le paiement des compléments de salaire du deuxième trimestre, la revalorisation progressive de la prime de risque, ainsi que le rattrapage des omissions salariales pour plus de 5 000 médecins nouvellement promus. Le dossier des agents non mécanisés, souvent négligés dans les affectations budgétaires, a aussi été abordé. Leur régularisation est désormais promise dans les plus brefs délais, tout comme l’intégration de la prime de brousse dans la nouvelle grille salariale, une vieille revendication des professionnels travaillant dans les zones reculées.
Pour garantir le respect des engagements pris, une commission mixte sera mise en place afin d’assurer le suivi rigoureux de l’accord et d’initier l’assainissement des effectifs du secteur. Mais les syndicats restent prudents : Nous attendons maintenant l’évaluation de la mise en œuvre de ces engagements lors de la réunion du 6 août », a averti l’un de leurs leaders.
Cet accord, au-delà de la simple relance des activités, apparaît comme un test pour la restauration durable du dialogue social dans un secteur vital, trop longtemps négligé.
ST