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L’Église catholique, par le biais de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), a salué la signature de la Déclaration de principes intervenue à Doha entre le gouvernement congolais et l’Alliance Fleuve Congo/M23. Elle appelle toutefois à un engagement véritable de toutes les parties prenantes.
« Je crois que c’est une bonne nouvelle. Chaque fois que l’on fait un pas dans la bonne direction, comme à Washington et maintenant à Doha, il faut s’en réjouir », a déclaré Mgr Donatien Nshole, porte-parole de la CENCO, insistant sur la nécessité de maintenir cette dynamique vers la paix.
Mais au-delà de la satisfaction diplomatique, la CENCO exhorte à une implication sincère dans la mise en œuvre des engagements pris. Pour Mgr Nshole, « que les signatures soient données en conscience et sans contrainte, afin que chacun soit convaincu que c’est la paix durable que nous recherchons ». L’épiscopat congolais insiste sur l’honnêteté du processus et plaide pour une approche inclusive, orientée vers des résultats concrets.
Dans cette optique, l’Église catholique entend jouer un rôle actif dans la poursuite du processus. Mgr Nshole a révélé que « la présidence de la République a mis une équipe à la disposition de la CENCO pour poursuivre les consultations ». Des échanges sont déjà engagés, bien qu’aucune date précise n’ait encore été fixée pour l’ouverture d’un dialogue formel.
Le prélat congolais se veut toutefois optimiste et réaffirme l’engagement de l’Église : « Nous ne maîtrisons pas encore tous les paramètres pour fixer une date, mais le plus important est que nous sommes dans une dynamique qui nous rapproche de notre objectif. Et le plus tôt serait le mieux », a-t-il conclu.
