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Vingt-cinq pairs éducateurs ont été formés ce lundi à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC), dans le cadre d’un atelier axé sur la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG). L’initiative s’inscrit dans une dynamique de sensibilisation communautaire en faveur de la masculinité positive et du respect des droits humains.
Cette formation vise à doter les participants d’outils pédagogiques et d’approches inclusives afin de prévenir les différentes formes de violences liées au genre, notamment les agressions sexuelles, les violences conjugales, les mariages et grossesses forcés, les mutilations génitales, les avortements contraints, ainsi que d’autres actes de violence comme la lapidation ou la défiguration.
"L’instauration des mini-clubs a pour but d’amener les hommes, en particulier les jeunes, à déconstruire les stéréotypes de genre et à promouvoir une masculinité responsable, respectueuse et solidaire", a expliqué Arsène Matondo, pair éducateur et coordonnateur de la Fondation Agir pour le droit de l’homme.
Au-delà de la prévention des VBG, les mini-clubs visent également à renforcer les connaissances en matière de droits à la santé sexuelle et reproductive, en mettant un accent particulier sur l’écoute, le dialogue et la responsabilisation des communautés.
Cette démarche participative entend faire des pairs éducateurs de véritables relais dans leurs milieux respectifs, capables de susciter un changement de mentalité durable pour un environnement plus sûr et égalitaire, tant pour les femmes que pour les hommes.
