C’est Me Belinda Lutandila Nzuzi, Présidente du CONOR-FECOFA, qui a donné le coup d’envoi officiel. Elle était accompagnée du vice-président Honoré Loango, et du très actif président de la LINAFJ, Zéphyr Kaninda. Ensemble, ils ont salué la passion des jeunes et l’engagement des académies… malgré les moyens quasi invisibles. Car, soyons honnêtes : les cris d’encouragement étaient plus forts que les budgets disponibles.
Le stade Tata Raphaël a vu défiler une belle brochette d’écoles de football, bien plus organisées que certaines équipes de la Ligue 1, il faut le dire.
Des maillots propres, des crampons attachés et des jeunes qui courent après un ballon sans prime ni polémique. Juste le plaisir de jouer.
Côté terrain, les scores ont parlé :
Catégorie U15 :
FEC 0 - 2 AF Privaty
AC Ujana 1 - 2 Ultras Foot
Shocase Académie 2 - 0 AC Mzee Katalay
Ceforbel 0 - 1 Fonak
Catégorie U20 :
Les Aigles du Congo 3 - 1 Levons-nous B
Un seul match U20 ? Oui, c’est peu. Mais c’est déjà mieux que les matches dégoûtants du championnat national sénior..
L’ambiance, elle, ne manquait pas : tambours, cris, encouragements et vuvuzelas.
Il n’y avait ni VAR, ni sponsors clinquants, mais une chose était claire : le football congolais est bien vivant dans les jambes des jeunes. Pendant que les anciens disputent des honneurs et des intérêts égoïstes, les enfants disputent des ballons.
Alors chapeau bas à la LINAFJ. Le foot congolais a besoin de souffle, et il viendra peut-être de ces U15 qui jouent sur des pelouses rêvées.