Cinq ans après le lancement du programme "Kinshasa Bopeto" , destiné à assainir la capitale, la situation demeure préoccupante : les déchets s’accumulent et l’insalubrité continue de dégrader la qualité de vie des habitants.
Lors du Conseil des ministres du vendredi 25 juillet, le président Félix Tshisekedi a exprimé son mécontentement face à un bilan jugé "largement insuffisant ", évoquant un "manque d’engagement " des autorités dans la mise en œuvre du programme. Pour lui, "améliorer le cadre de vie à Kinshasa est une priorité nationale ", car un environnement propre est garant de santé publique et de dignité.
Au-delà des critiques envers les autorités provinciales et gouvernementales, le chef de l’État a insisté sur la nécessité d’un sursaut citoyen. Il a appelé toutes les composantes de la société, institutions, associations et citoyens, à assumer leur part de responsabilité dans la lutte contre l’insalubrité.
Ce combat ne peut être mené par le gouvernement seul », a-t-il souligné, invitant chacun à contribuer activement à l’effort collectif pour un Kinshasa plus propre.
Pour accompagner cette relance, plusieurs mesures ont été annoncées, notamment : la réactivation et le renforcement de la brigade de salubrité, la création d’une unité spéciale pour l’enlèvement des véhicules abandonnés, souvent sources de pollution et d’obstruction des voies publiques.
Le président a exigé un rapport détaillé dans un délai d’une semaine sur l’avancement de ces actions, illustrant l’urgence de redresser une situation qui affecte quotidiennement la vie des Kinois.
ST