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Lors du Conseil des ministres tenu vendredi 25 juillet, le chef de l’État a rappelé que cette commémoration, inscrite dans la loi n°22/065 du 26 décembre 2022, a pour objectif d’honorer la mémoire des victimes et de saluer le courage de ceux qui leur ont porté assistance.
Un devoir de mémoire et de justice
Le génocoste ne se limite pas à la réparation des survivants. Il constitue un appel national à la vérité, à la justice et à la non-répétition », a déclaré Félix Tshisekedi, appelant à « bâtir une mémoire collective autour de l’idéal : N’ai jamais oublié, n’ai jamais répété, commencez à guérir. »
Cette approche s’inscrit dans un processus plus large de justice transitionnelle, soutenu par plusieurs initiatives, notamment le Fonds national de réparation des victimes (Fonarev), la Commission interinstitutionnelle d’aide aux victimes, ainsi que les forums dédiés aux réparations.
Un plaidoyer international
En vue de donner une dimension mondiale à cette journée, un colloque international sera organisé le 29 juillet à Kinshasa, avec pour objectif de renforcer le plaidoyer pour la reconnaissance des génocides commis en RDC, documents à l’appui.
Le président Tshisekedi a également instruit les institutions publiques, les représentations diplomatiques et les partenaires internationaux de multiplier les initiatives de mémoire en RDC comme à l’étranger.
Sous la coordination de la Première ministre, cette commémoration doit être marquée par une mobilisation nationale et diplomatique autour d’espaces de dialogue, de mémoire et de paix », a-t-il insisté.
La RDC portera par ailleurs ce message à la 60e session du Conseil des droits de l’homme et à la 80e Assemblée générale de l’ONU, afin de donner une résonance internationale à la mémoire des victimes des violences massives.
ST
