La ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire, le Professeur Dr Marie-Thérèse Sombo, a donné le coup d’envoi jeudi du troisième colloque international organisé par l’Université Officielle de Mbuji-Mayi (UOM). L’événement, qui se tient du 8 au 10 mai, réunit des universitaires venus de toutes les provinces de la RDC et de l’étranger, autour du thème : « Du Sud-Kasaï aux Kasaï Orientaux : l’université face à l’avenir de la région congolaise de Mbuji-Mayi ».
Dans son allocution d’ouverture, la ministre a insisté sur la nécessité de repositionner l’université comme un levier de transformation pour le Kasaï Oriental. « L’université n’est pas une institution à part, elle est partie prenante. Elle doit anticiper, éclairer, impulser », a-t-elle déclaré. « Pour Mbuji-Mayi et sa région, elle doit devenir un incubateur de solutions, un vivier de talents, un pôle d’excellence au service du progrès social et économique. »
Selon la ministre, ce colloque s’inscrit dans une dynamique gouvernementale visant à rendre l’enseignement supérieur plus utile à la société, en lien direct avec les besoins du territoire. L’objectif : promouvoir un développement local, équitable et durable, porté par la recherche et l’innovation.
Évoquant le passé industriel de Mbuji-Mayi, longtemps considéré comme le cœur de la production diamantifère congolaise, Marie-Thérèse Sombo a appelé à une nouvelle ère. « La ville aspire aujourd’hui à une transformation en profondeur, guidée non plus seulement par les ressources du sous-sol, mais par celles de l’intelligence », a-t-elle souligné.
Pendant trois jours, les participants échangeront sur les enjeux liés à l’avenir des Kasaï et sur la manière dont les universités peuvent accompagner les mutations sociales, économiques et culturelles de la région.