Face aux rumeurs relayées dans certains médias, le chef de l’État a tenu à clarifier les enjeux de cet accord international. Il a dénoncé « les nombreuses manipulations médiatiques » qui, selon lui, déforment la réalité et sèment la confusion dans l’opinion publique. Il a notamment qualifié d’« infondées » les accusations de bradage des ressources naturelles congolaises, affirmant qu’il s’agissait là de tentatives visant à « affaiblir notre souveraineté économique ».
« Jamais je ne braderai les richesses de la République Démocratique du Congo », a-t-il martelé, rappelant le serment qu’il a prêté devant la Nation. Le président a insisté sur le fait que le partenariat avec les États-Unis s’inscrit dans une vision de développement durable et de valorisation souveraine des ressources stratégiques.
Mais au-delà de la défense de sa politique économique, le président Tshisekedi a lancé un appel clair à la profession journalistique. Il a souligné l’importance de la liberté de la presse tout en exhortant les journalistes à faire preuve de responsabilité. « Votre responsabilité est immense. Veillez à toujours croiser vos sources, à vous rapprocher des canaux officiels d’information », a-t-il déclaré, soulignant que l’information doit être traitée avec « rigueur, éthique et loyauté envers la vérité et l’intérêt supérieur du Peuple ».
Son message arrive à un moment charnière, alors que le pays cherche à renforcer son rôle sur la scène internationale dans un secteur minier en pleine transformation. Le président a ainsi réaffirmé sa volonté de concilier souveraineté économique et transparence, tout en appelant les médias à jouer leur rôle dans ce processus de manière constructive.
Rédaction