Le prétexte ? Les dossiers de candidature, déjà validés, auraient été "perdus". Une explication aussi grotesque qu’inacceptable, qui vise en réalité à écarter les candidatures concurrentes et neutraliser la voix des électeurs. Ceux qui refusent de se prêter à cette farce sont priés de quitter la scène. Triste spectacle.
Le football congolais mérite mieux. Il mérite des dirigeants élus pour leur vision, leur bilan et leur engagement, non désignés par copinage ou pression extérieure. Le lien présumé entre certains membres du CONOR et des figures de la CAF ne fait qu’alimenter le malaise.
Ce n’est plus une erreur de procédure : c’est une trahison des principes. Si les instances du football africain et mondial ferment les yeux, elles seront complices de cette dérive. Et si les acteurs locaux ne se lèvent pas, le football congolais sera, une fois de plus, pris en otage.
Chamas