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Dans une déclaration publiée sur X, il illustre l’ampleur du phénomène :
“Celui qui avait 100 000 USD, soit 290 millions de francs, en a 138 000 USD aujourd’hui. Celui qui avait 100 000 USD, en a aujourd’hui 210 millions de francs.”
Une telle variation de 38 % de pouvoir d’achat ou de valeur nominale, à la hausse pour certains, à la baisse pour d’autres, ne reflète pas une économie saine, insiste-t-il. Au contraire, cela révèle une volatilité monétaire inquiétante, marquée par des gains spéculatifs d’un côté et un appauvrissement brutal de l’autre.
“Cet enrichissement ou appauvrissement spectaculaire n’est pas le signe d’une économie saine. Serrez bien vos ceintures.”
Une économie dopée au court terme ?
Alors que l’appréciation du franc congolais pourrait, à première vue, sembler positive, notamment pour les importateurs ou les consommateurs de biens en devises, Seth Kikuni rappelle que ce genre de dynamique rapide désoriente les acteurs économiques :
Les entreprises établies en dollars voient leurs revenus convertis en CDF fondre artificiellement ;
Les salariés payés en monnaie locale gagnent en pouvoir d’achat, mais de façon instable ;
Le secteur informel et les épargnants en USD sont pris au piège d’un taux de change imprévisible.
Un appel à l’investissement productif
Loin de se limiter à un constat alarmiste, l’opposant adresse un appel à l’action :
“Mon conseil : si vous avez des USD, investissez-les dans des entreprises comme les nôtres. C’est le moment.”
À travers cet appel, Seth Kikuni défend une vision entrepreneuriale de la sortie de crise : celle d’un réinvestissement dans l’économie réelle, notamment dans les secteurs productifs et innovants, afin de créer de la valeur durable et de contribuer à la stabilité à long terme.
Le Tremplin
