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Sous la houlette de la Première ministre Judith Suminwa Tuluka, la République démocratique du Congo a franchi une étape décisive dans sa stratégie de transformation économique avec la signature de la convention de construction de la Cité Industrielle Chine-Congo. Ce partenariat majeur entre la RDC et le consortium Sino-Congo Special Zone (SCSZ) s’inscrit dans le cadre ambitieux du projet d’extension de Kinshasa vers Maluku.
Estimé à 12 milliards de dollars américains pour sa première phase, le projet couvrira une superficie de 75 km² et abritera 1 200 unités industrielles. À terme, il devrait générer jusqu’à 150 000 emplois directs et indirects, marquant ainsi un tournant dans la politique d’industrialisation du pays et le désengorgement de la capitale.
La cérémonie officielle, tenue à Kinshasa, s’est déroulée en présence de plusieurs membres du gouvernement, dont Adolphe Muzito, Alexis Gisaro, John Banza, Marc Ekila, Aimé Molendo, Jean-Lucien Bussa, Justin Kalumba, O’neige Nsele et Julie Mbuyi, ainsi que du Gouverneur de la ville-province de Kinshasa, Daniel Bumba.
La coordination du projet est assurée par le Comité de suivi du schéma provincial de valorisation et d’extension de Kinshasa (CSSPVEK), représenté par son Coordonnateur principal, Thierry Katembwe. Le suivi technique et institutionnel du dossier sera quant à lui garanti par l’Agence pour la promotion et le contrôle des Zones spéciales (APCSC), dirigée par le directeur général Freddy Shembo Yodi.
Ce projet structurant s’aligne sur la vision du Président de la République et sur le troisième pilier du programme d’actions du gouvernement Suminwa, consacré à la diversification économique et à la création d’emplois. Il vise à faire de Kinshasa un pôle industriel et économique majeur en Afrique centrale, tout en répondant à la nécessité pressante de désengorger la capitale et de stimuler le développement territorial.
En conjuguant investissements massifs, transfert de technologies et infrastructures modernes, la Cité industrielle Chine-Congo incarne la volonté du gouvernement congolais de tourner résolument la page d’une économie dépendante du secteur minier pour bâtir une industrialisation inclusive et durable.
Le Tremplin
