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Le 29 septembre, le député provincial Jean-Jacques Tembele Buku (Limete) a saisi la vice-présidente de l’Assemblée d’une proposition de résolution visant la déchéance du président Lévi Mbuta. En cause : plusieurs fautes graves présumées dans l’exercice de ses fonctions, en violation du Règlement intérieur de l’institution. Une plénière est demandée pour examiner cette initiative qui pourrait marquer un tournant dans la direction de l’Assemblée.
Dans un autre front, c’est le gouverneur Daniel Bumba qui est interpellé. Le député Aubain Mukanua Isukama (Mont-Ngafula) lui a adressé une question orale avec débat portant sur la gestion globale de la capitale. L’élu demande au gouverneur de s’expliquer devant la plénière sur sa gouvernance, dans un contexte où les critiques fusent sur plusieurs fronts.
Ces démarches traduisent un climat institutionnel particulièrement tendu à Kinshasa. Loin des discours de cohésion, les fissures s’élargissent au sommet, illustrant un profond malaise politique. L’issue des discussions annoncées pourrait redessiner les équilibres internes au sein des institutions provinciales.
Pendant ce temps, à quelques kilomètres de là, le Kongo Central n’est pas en reste. Là aussi, les institutions vibrent au rythme effréné des pétitions, motions de censure et autres manœuvres parlementaires. La fièvre politique ne cesse de monter, alors que sur le terrain, les populations attendent toujours des réponses concrètes à leurs préoccupations quotidiennes : routes délabrées, accès limité aux soins, insécurité, chômage…
Entre luttes de pouvoir et responsabilités abandonnées, le fossé semble se creuser entre les élus et les citoyens. Le peuple, lui, observe et attend.
Le Tremplin
