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Image d'illustration : La police empêche les manifestants |
L’analyse du BCNUDH indique que 87 % de ces abus se concentrent dans les zones affectées par des conflits armés. La province du Nord-Kivu occupe une place préoccupante avec 288 cas répertoriés, suivie du Sud-Kivu (118 cas) et de l’Ituri (56 cas).
Les principales exactions sont imputées aux groupes armés, au premier rang desquels les rebelles de l’AFC/M23 (234 cas) et les combattants dits Wazalendo (38 cas). Les forces de défense et de sécurité de l’État sont également mises en cause : 70 violations attribuées à des éléments des FARDC et 48 à des agents de la Police nationale congolaise.
Par ailleurs, le rapport fait état de 34 cas de violences sexuelles recensés, ayant touché 69 femmes, des abus directement liés aux conflits en cours.
Dans le cadre de la lutte contre l’impunité, le BCNUDH souligne la prise de 151 décisions judiciaires en juillet. Celles-ci ont abouti à la condamnation de 20 militaires, trois policiers et six civils, illustrant une certaine dynamique judiciaire, bien que jugée encore insuffisante face à l’ampleur des violations documentées.
Le Tremplin