En présence du ministre d’État au Budget, Aimé Boji, représentant la Première ministre Judith Suminwa empêchée, du ministre des Finances, Doudou Fwamba, et de la vice-ministre des Finances, O’Neige Nsele, Vital Kamerhe a insisté sur la nécessité de respecter l’orthodoxie budgétaire. Il a également rappelé que la paix dans l’Est du pays demeure la priorité absolue.
Le retour de la paix et de la sécurité dans l’Est de la RDC constitue la priorité des priorités », a-t-il martelé.
Le président de la Chambre basse a exhorté l’exécutif à poursuivre les efforts diplomatiques et sécuritaires, tout en veillant au bien-être social.
Il faut poursuivre ces efforts [...] sans compromettre l’amélioration du social des Congolais, la rémunération des fonctionnaires de l’État, les investissements et le bon fonctionnement des institutions », a-t-il recommandé.
Dans ce contexte, Vital Kamerhe a réaffirmé le soutien de l’Assemblée nationale aux initiatives diplomatiques du Chef de l’État, Félix Tshisekedi, notamment l’accord de paix signé à Washington entre la RDC et le Rwanda ainsi que le processus de Doha. Ces démarches sont considérées comme des leviers essentiels pour restaurer l’autorité de l’État dans les zones sous occupation.
À l’issue de la réunion, le président de la Commission économique et financière (ECOFIN), Guy Mafuta Kabongo, a confirmé la convergence de vues entre les deux institutions :
Le gouvernement et l’Assemblée nationale regardent dans la même direction », a-t-il assuré.
Il a également rappelé l’importance des missions d’enquête parlementaire en cours, précisant qu’il était nécessaire que le gouvernement central en cerne la pertinence.
L’objectif poursuivi reste l’exécution de la loi de finances 2025 », a-t-il indiqué.
Concernant les préoccupations liées aux dotations du gouvernement à l’Assemblée nationale, Guy Mafuta a relativisé les tensions et insisté sur l’application stricte de la loi :
La loi des finances, votée par l’Assemblée nationale et promulguée par le Chef de l’État, établit les lignes budgétaires. Il est simplement question de les appliquer. Chacun sait à quoi s’en tenir »,
a-t-il conclu.
ST