Un bâtisseur pour le judo congolais
Sous son impulsion, le judo congolais a retrouvé ses lettres de noblesse. Lianza Likwale n’a ménagé aucun effort pour redynamiser la discipline : régularité des compétitions, formation des cadres, promotion de nouveaux talents, et surtout, restauration de l’image de marque d’un sport cher à Jigoro Kano.
Grâce à son leadership, la FENACOJU s’est dotée d’un siège moderne et de statuts révisés conformes aux standards de la Fédération internationale de judo (FIJ). Les judokas congolais, longtemps absents des grands rendez-vous, ont fait un retour remarqué sur la scène continentale et internationale, notamment dans les compétitions seniors.
Une vision tournée vers la jeunesse
En attendant l’organisation prochaine des élections à la tête de la FENACOJU, Nicolas Lianza Likwale reste focalisé sur l’essentiel : la promotion du judo auprès des jeunes. Avec le soutien du mécène Blanchi Kiboko, il finance un tournoi de vacances, à la fois par équipes et en individuel, prévu à Kinshasa du 30 juillet au 10 août.
“La relève est notre priorité. Offrir des cadres de compétition aux enfants, c’est semer les graines du futur judo congolais”, a confié à Le Tremplin un connaisseur de la discipline après avoir appris cette initiative.
Plusieurs prix sont prévus pour récompenser les meilleurs athlètes dans différentes catégories, afin de stimuler la passion et l’engagement des jeunes judokas.
Un sport devenu spectacle et fête
Loin des tensions et des violences qui entachaient autrefois les compétitions, le judo congolais a changé de visage. Désormais, les tournois organisés sous l’égide de la FENACOJU attirent un public enthousiaste, tant à Kinshasa que dans d’autres provinces. L’ambiance, le fair-play et la discipline qui règnent sur les tatamis confèrent aux événements un véritable caractère festif.
Le candidat de la continuité
À l’approche des échéances électorales, Nicolas Lianza Likwale se présente comme le candidat de la continuité et du développement durable du judo. Sa détermination à consolider les acquis et à explorer de nouvelles voies de progression laisse entrevoir un avenir radieux pour cette discipline en RDC.
Charles Masudi