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Trois ans après l’éclatement du conflit intercommunautaire qui a endeuillé plusieurs familles et perturbé la cohabitation dans cette partie du pays, l’acte de réconciliation posé à Osio marque un tournant décisif dans le processus de restauration de la paix dans la région. Le geste fort de ce rituel, le sacrifice de deux bêtes, a symbolisé l’enterrement solennel de la hache de guerre.
« Ce que nous vivons aujourd’hui à Osio est l’aboutissement d’un long processus fait de dialogue, de patience et de volonté politique. Je félicite les deux communautés pour avoir choisi la voie de la paix et je les exhorte à veiller au respect strict des engagements pris », a déclaré le Vice-Premier Ministre devant les notables, chefs coutumiers, membres de la société civile et populations venues en grand nombre.
La cérémonie, empreinte d’émotion et de solennité, s’est déroulée dans une atmosphère de fraternité retrouvée. Osio, localité nichée sur la rive gauche du fleuve Congo, devient désormais un symbole national : celui d’un nouveau départ, d’une réconciliation sincère et durable entre fils et filles d’un même terroir.
Cette initiative de paix, saluée par l’ensemble des parties prenantes, s’inscrit dans la vision du Chef de l’État d’une République unie, pacifiée et tournée vers le développement. Elle traduit également la détermination du ministère de l’Intérieur à accompagner les dynamiques locales de paix à travers tout le pays.
Toms Kapaya
